Hérault : découvrir la vallée de l’Orb à l’eau et à la pagaie
Source: Hérault : découvrir la vallée de l’Orb à l’eau et à la pagaie
Les descentes du fleuve en canoë sont aussi un moyen de parcourir la nature des Hauts-Cantons. Entre faune et flore.
Réals, sur la commune de Cessenon-sur-Orb. Là, tout près de Saint-Chinian célèbre pour ses vins rouges puissants comme le cours de l’Orb qui tranche les montagnes, là, à l’abri d’un petit méandre du fleuve, est sise une base de canoë. Canoë Réals, structure née en 1987, propose plusieurs descentes, en monoplace ou en biplace. La formule découverte est un trajet de deux heures.
Le départ se fait à Baous, à 5 km en amont de Réals. Plus long, l’Incontournable, qui débute sous les hospices de la tour carolingienne de Roquebrun, à 12 km de la base, pour une descente de 4 heures. Plus sportif, l’Évasion, au départ de Ceps, pour 6 heures d’eau, sur 17 km. Enfin, pour les amateurs, Canoë Réals propose un trajet sur deux jours, de Tarassac à Réals, sur 32 km.
Hérons cendrés ou martin-pêcheurs
Le canoë, dans le Biterrois, a du succès. 8 000 à 9 000 personnes, chaque année, passent par la base de Réals, dont à peu près 7 000 pour la seule saison estivale. « Le reste de l’année, nous travaillons avec des groupes sportifs, des comités d’entreprise et des scolaires », explique Olivier Bachelot, le gérant de la structure, qui est aussi un centre de formation de moniteurs grâce à une déclaration d’exercice auprès des services jeunesse et sport.
« Cette activité permet de découvrir la vallée de l’Orb, continue-t-il. Ici, on croise des hérons cendrés, des aigrettes, des martins-pêcheurs bien sûr, mais aussi de plus en plus de milans noirs. Dans l’eau, il y a des petites couleuvres vipérines, des brochets, des carpes, des anguilles… Les gens viennent autant pour le côté sportif que pour l’immersion dans l’environnement. » Une immersion encouragée par la distribution, à chaque départ, de petits fascicules plastifiés sur la faune et la flore.
Une aire pour écourter la balade
Évidemment, au départ, la faune n’est pas le seul sujet d’explication. « On distribue gilets de sauvetage et bonbonnes étanches pour ranger les affaires. Puis, on fait un petit briefing sur la descente avec une carte, la localisation des rapides, pour que les gens ne soient pas étonnés. » La suite des explications se fait au bord de l’eau, dont les techniques du canoë : comment ramer, en premier lieu, puis comment prendre les rapides.
Et au cas où la descente serait trop éprouvante pour certains visiteurs, une aire est aménagée, à la Pigoulade, un peu en amont de Réals, où il est possible de s’arrêter. L’équipe de Canoë Réals accourt alors pour ramener les aventuriers fatigués à la base.Sur ce tronçon de l’Orb, deux autres structures existent : à Roquebrun et Tarassac. En bonne entente, les trois exploitants aménagent et entretiennent les berges du fleuve qui les font vivre.